Image
Category image
DIVERSES LIQUEURS (DOSAGE)
3,25 €
Au Moyen Âge, le vin (et plus tard l'alcool) était le principal antiseptique ; mais les moines étudiaient également les plantes, les racines et les herbes pour traiter divers maux. Les alchimistes ont poussé ces recherches plus loin. Les archives désignent Arnoul de Villanova, un érudit catalan né vers 1240, comme l'inventeur des « teintures modernes dans lesquelles les vertus des herbes sont extraites par l'alcool ». Avec son disciple Raymond Lulle, il fut le premier à rédiger un traité sur l'alcool et à publier des recettes de liqueurs curatives. Le citron, la rose et la fleur d'oranger étaient mélangés à de l'alcool de sucre. Des pépites d'or, considérées comme des panacées (remèdes contre tous les maux), étaient ajoutées à ces mélanges. Lorsque la peste noire se répandit en Europe au XIVe siècle, les liqueurs associées à des baumes et des toniques aux herbes devinrent des médicaments prisés. Outre l'eau-de-vie de vin, d'autres alcools, comme le rhum, étaient utilisés pour fabriquer des liqueurs. La production locale de liqueurs et leur utilisation en cuisine et en confiserie étaient courantes. Au XIXe siècle, l'industrie de la distillation se développa. De nombreuses variétés de liqueurs apparurent sur le marché, tandis que les liqueurs artisanales commencèrent à disparaître. Les Italiens perfectionnèrent leur production. La reine Catherine de Médicis, en visite en Italie, rapporta quelques recettes en France. Louis XIV, fin connaisseur de cette boisson, se délecta d'une liqueur à base d'ambre, d'anis, de cannelle et de musc.

TASSE