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Athieke
500,00 CFA
Attiéké L'attiéké est un mets traditionnel et incontournable de la gastronomie ivoirienne fait à base de manioc. L'attiéké est une spécialité culinaire originaire des ethnies lagunaires (Ebrié, Adjoukrou, Alladian, Abidji, Avikam, Ahizi, Attié) du sud de la Côte d'Ivoire qui est consommée partout dans le pays, se retrouve étendue à partir des années 2000 principalement au Burkina Faso, Togo, Mali, Ghana, Guinée, et dans toute l'Afrique subsaharienne grâce à la forte diaspora de ces populations dans le pays. Puis en France, aux USA et en Asie avec la diaspora ivoirienne. Types d'Attiéké chez les Atchan Les femmes Ebrié distinguaient l'attiéké (produit réservé à la vente) de plusieurs autres catégories: l'Ahi est l'attiéké consommé communément dans le foyer; l'Abodjama appelé aussi «attiéké gros grain» l'Ahité (ou Ayité) encore appelée "Abudjaman petit grain" est un type d'attiéké aux grains fins, plus difficile à préparer, réservé aux occasions exceptionnelles (Fête de Génération, etc.); le N’thonien ou "Attiéké ministre" est l'attiéké haut de gamme, servi lors des cérémonies prestigieuses telles que les Fêtes de l’Or, les baptêmes en pays Atchan, les Fêtes de Génération ainsi que les funérailles. Ces distinctions sont propres aux Ébrié. L'Abodjama L'Abodjama (ou Abgodjama) est une variété d'attiéké dont les grains sont de plus grosse taille que ceux des autres variétés. Cet attiéké est généralement consommé par les peuples lagunaires eux-mêmes. Fabriqué à base d'une variété de manioc de qualité supérieure, il coûte plus cher que les autres variétés. Il est souvent difficile de s'en procurer. L'Abodjama était un met consommé très rarement, seulement au cours des cérémonies funéraires (Alipan), donnant droit à une année après le décès d'un noble aux cérémonies de successions et au partage de ses biens mobiliers (habits, pagnes, etc.), les bijoux et les objets de valeurs étaient exclus. À cette occasion, l'héritier, pour une question de prestige et d'honneur, devrait abreuver et nourrir les convives qui venaient honorer les mânes de son parent décédé. Le vin de palme coulait à flots, mais surtout le plat mythique des Tchaman (ébrié), l'Abgodjama, met de prestige et de choix pour des invités de marque. Le mot "Abodjama" se traduit littéralement par « Abo » veiller, surveiller, garder, adja en langage parlé le « a » s'omet, ce nom désigne l'héritage, "ma" pour signifier arrivée à son terme, plus simplement le jour désigné pour la succession. On distingue trois variétés d'Abodjama : Gros grains, communément appelés «Abodjama hin ma tchué[4].» Grains moyens de couleur blanche appelés «Ayimi.» Grains moyens préparés et consommés à l'huile rouge «Ayi sran ou N'tonnié» ou «Attiéké Ministre.» L'Attiéké petit grain Il est destiné au commerce et a des grains relativement plus petit que l'Abodjama. C'est l'attiéké standard que l'on trouve à la vente, et à bas coût. Vous trouverez ce type d’attiéké, chez les femme qui vendent de l'attiéké avec du poisson frit comme accompagnement. L'Attiéke de garba Comme son nom l'indique, il est destiné à la consommation de Garba. Composé de très petits grains entremêlés, il est fabriqué à partir de la pâte de manioc fermentée destinée à faire du placali, d'où son goût très acidulé. De plus, l'étape de roulage pour l'attiéké est remplacée par un tamisage, d'où une texture peu régulière[Comment ?] de ses grains, ceux-ci restant très agglomérés. Le goût très acide provient d'un manioc généralement de mauvaise qualité, ce qui favorise les fibres présentes dans l'attiéké. Sa vente se fait par lot pour un prix trois fois inférieur à l'attiéké de qualité. L'Attiéké N’thonien ou "Ministre" La qualité est essentiellement due à celle l’élimination des fibres. Ainsi, les grains séchés sont vannés pour éliminer les fibres et toute matière étrangère. Puis, la semoule est tamisée quatre fois de suite avec des tamis à maillage de plus en plus fin de 4 mm à 1 mm. L'attiéké se consomme traditionnellement en accompagnement de viandes ou de poissons, souvent avec une sauce (claire ou graine) dans le sud de la Côte d'Ivoire, et peut se manger avec les mains après avoir été malaxé jusqu'à former de petites boulettes. L'attiéké peut également se consommer avec des œufs en omelette, pour le dîner ou le goûter. Il est alors généralement accompagné d'un mélange d'oignons et de tomates découpés en dés et aromatisés avec des épices et du vinaigre. L'attiéké peut être accompagné de fruits comme l'avocat et parfois même de graines d'arachides grillées.